Royaume de la truite fario, les rivières du Cantal offrent une grande diversité pour les amateurs de pêche, débutants ou aguerris. Rencontre avec Roger Chalmette, qui arpente ses ruisseaux à cascade depuis l’adolescence, et nous invite la pêche à l’écrevisse !
Grand amateur de pêche au coup et ambassadeur de l’office de tourisme du Carladès, Roger Chalmette a les yeux qui scintillent comme les écailles des truites fario. Le Championnat du monde de pêche de truite aux leurres vient de se dérouler pour la première fois en France et c’est le Cantal qui l’a accueilli. La Cère, plus précisément, une rivière qui descend des monts du Cantal, le plus grand volcan d’Europe. « La truite de la Cère est différente de la truite de la Jordanne, précise le président de la Société de Pêche de Vic-sur-Cère, intarissable. Elle est noire à points rouges, très belle. Sur le Siniq, elle est jaune. Il y a une quinzaine de robes en tout ! »
Inutile d’être un pêcheur confirmé pour taquiner le poisson sur la Cère. « C’est une rivière tranquille, notamment vers Polminhac. On laisse partir le bouchon et on attend que la truite prenne l’appât. On a un quota de six truites par jour de 23 cm, contre 20 cm sur le Goul. La pêche est plus sportive sur le Goul, car ses eaux sont rapides. C’est une rivière patrimoniale : tout y est sauvage, tandis que nous lâchons des truites fario dans la Cère à l’ouverture de la pêche, début mars. »
La diversité des sites et des gîtes de pêche est l’un des nombreux atouts du Cantal, connu pour ses 11 000 km de rivières en 1ère catégorie . Les touristes peuvent se procurer un permis de pêche à la journée ou à la semaine à l’office de tourisme, à Vic-sur-Cère, ou encore s’offrir les services d’un guide de pêche. Un petit coup de fil et Roger Chalmette vous orientera vers la formule la plus adaptée. « Je recommande particulièrement l’Alagnon, le Siniq, le haut de la Jordanne et toutes les têtes de ruisseau pour leur dimension sauvage. »
Depuis 2018, des après-midis de pêche à l’écrevisse de Louisiane sont organisées vers le Pas de Cère, sur réservation. « Nous donnons les consignes lors du pot d’accueil à l’office du tourisme le lundi matin et le lendemain, nous allons sur le terrain pour deux heures de pêche. On en piège jusqu’à 150 dans les nasses. C’est ludique. Les gens sont heureux ! Nous nous répartissons ensuite les prises, tuées sur place, en expliquant comment cuisiner cette espèce invasive, à ne pas confondre avec l’écrevisse à pattes blanches, qui est protégée. »
par Catherine Levesque
le 28 juillet 2019
[…] 15 août et des fêtes chaque week-end dans les villages alentour. On peut jouer à la pétanque, pêcher l’écrevisse comme on peut tester le VTT sur les pentes du Lioran ou le vélorail ! En partant sur la journée, […]
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